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Salon du livre de Montréal 2024

Je vais avoir le plaisir d’animer au moins deux activités à cette nouvelle édition du Salon du livre de Montréal ! En plus d’être présent au kiosque du Groupe Ville-Marie littérature tout au long de cette belle fin de semaine, je vais avoir l’honneur d’animer le « Grand entretien » avec l’écrivaine Marie Laberge ! Venez rencontrer Marie Laberge …

Je vais publier une nouvelle dans le collectif « Histoires qui ont du chien » à la fin mars 2022

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de ma toute première fiction !  Voici le recueil “Histoires qui ont du chien” et il arrive en librairie la semaine du 31 mars 2022 au Québec! En compagnie de trois autrices de talent : Josée Bournival, Ariane Arpin-Delorme et Joanie Godin, nous vous proposons des histoires …

Mes 15 lectures québécoises préférées de 2017

René Cochaux m’a demandé de dresser ma liste de lectures incontournables de 2017 pour son émission à la radio : « Le Cochaux Show » sur les ondes de CFLX 95,5. Toujours une tâche difficile de faire ce genre de listes, je vous présente donc, mon « Top-5 » en version audio.  Plus loin, vous allez trouver la suite de ma liste de mes lectures marquantes de l’année en littérature Québécoise. Il y a, bien entendu, quelques dizaines d’autres incontournables… mais comme il faut choisir, voici cette liste. Je vous propose de me suivre sur le site GoodReads, où je répertorie toutes les lectures au fur et à mesure de celles-ci…

 

 

(c) Blogue Page par page. Merci pour la photo et l’entrevue!

 

 

 

 


Mes 15 lectures préférées en littérature québécoise de 2017

 

1. Karoline Georges – De Synthèse (ALTO)

L’une s’immobilise devant les fenêtres de sa maison en banlieue avec le poids de la mort au creux du ventre; l’autre cherche à traverser l’écran pour se transformer en image grâce à son avatar numérique, en quête d’absolu. L’une a donné naissance à l’autre, qui tente maintenant de renaître à travers un corps virtuel, loin de la morosité du nid familial. Récit d’une lumineuse lucidité propre à ouvrir les consciences et à faire vibrer les âmes, De synthèse met en lumière l’aboutissement d’une relation filiale du point de vue d’une femme-image renouant avec sa famille au moment où sa mère entre en phase terminale, au terme d’une longue période de dégénérescence. C’est une histoire de corps, de disparition, de reflets, de composition et de décomposition. C’est l’histoire d’une image à parfaire, par-delà le désastre de la chair.

Remarquable , une lecture touchante et vraie qui reste en tête longtemps… Karoline Georges au sommet de son art et pour qui on ne peut qu’espérer qu’il y aura encore d’autres dans un avenir rapproché… Une écrivaine unique à découvrir absolument !

 

 

 

2. Christophe Bernard – La bête creuse (Le Quartanier)

Christophe Bernard nous offre une fresque foisonnante, une chronique familiale hors-norme, nourrie par l’humour et la langue irréductibles de cette Gaspésie qu’on se raconte encore là-bas, dans les bars d’hôtel ou au large de la baie des Chaleurs.

Possiblement le roman le plus réussi de l’année ! Une grande fresque à l’imaginaire fantastique et déroutante. À lire et à savourer sans retenue ! Un roman aux proportions épiques ! Un conte pour adultes ou les bêtes ne sont pas celles que l’on peut s’imaginer. Déroutant et Brillant premier roman d’un auteur à suivre…

 

 

 

 

 

3. Mikella Nicol – Aphélie (Cheval D’aout)

Une jeune travailleuse de nuit qui a toujours vécu par le regard des hommes voit ses habitudes bouleversées le soir où, dans un bar, surgit Mia, qui ne quittera plus ses pensées. Puis il y a cette autre fille qui a disparu et dont l’image passe en boucle au téléjournal. Prise de court, la narratrice tente de ralentir la dérive qui l’éloigne de son couple, et d’étouffer les souvenirs de B., ancien amour violent et magnétique. Le temps d’un été caniculaire et étrange, les personnages d’Aphélie dévieront de leur trajectoire pour se heurter à pleine force.

Une des nouvelles voix les plus fortes de notre littérature! Un second roman tout aussi réussi et assuré. Un roman sur les difficultés de l’amour, actuel, jamais cynique. La plume vibrante de l’auteure sera vous toucher. À mettre entre les mains de tous!

 

 

 

 

 4. Elie Maure – Le cœur de Berlin (Allusifs)

À l’approche de la cinquantaine, Simon vit seul par choix en compagnie de son chien, Berlin. Il trompe l’ennui d’un été caniculaire en s’adonnant à sa passion pour le vélo. Rouler le plonge dans un état salutaire,où il parvient à dompter sa mémoire et à éloigner sa peur de l’échec. Un passage par le quartier montréalais de Verdun fait remonter à la surface le souvenir de son père, mort à cet endroit, et de sa soeur, Béatrice, qui a depuis disparu. Lorsque Berlin, vieillissant et malade, doit être euthanasié, l’aiguille du vétérinaire qui perfore son coeur pour l’injection fatale transperce aussi celui de Simon. Ce dernier décide de retrouver sa soeur, convaincu qu’elle se trouve toujours quelque part. En revoyant ceux qui l’ont côtoyée, il va peu à peu reconstituer le puzzle d’une histoire familiale vénéneuse et voyager à travers sa mémoire jusqu’à son enfance passée en Afrique du Nord, enfance qui aurait pu être heureuse, le poids du passé eût-il été plus léger.

Le narrateur nous transporte dans une quête où les secrets de famille et les non-dits refont surface de façon inattendue et le bouleverseront. Ira-t-il jusqu’au bout de ses recherches? C’est d’une écriture forte et assurée que l’auteure nous propose un premier roman intrigant, puissant et remarquable!

 

 

 

5. David Goudreault – Abattre la bête (StankÉ)

Après les retentissants succès de La Bête à sa mère et La Bête et sa cage, David Goudreault conclut sa trilogie avec Abattre la bête ; des explosions d’amour et de violence pour une finale apocalyptique digne de ce nom.

« À la fin de ce récit, je vais me tuer. Et puis mourir. C’est ainsi. Toute bonne chose a une fin, mais moi aussi. »

 

Troisième et dernier tome de cette série déconcertante. Et quelle finale! Avec son langage animé, coloré et truculent, David Goudreault met le point final à l’histoire de ce jeune homme antipathique qu’on aime pourtant détester. Un roman peu commun, jamais banal, à la proposition hasardeuse et écrit avec une grande sensibilité. Malgré ses travers et sa tendance à commettre des méfaits, on est ému encore une fois par le destin de ce personnage naïf, empathique mais aussi brillant que rusé… et si maladroit! Ce personnage me manque déjà . Incontournable et à lire impérativement!

 

 

6. Sévryna Lupien – Je ne suis pas de ceux qui ont un grand génie (Stanké)

«Moi, Auguste sans nom de famille, j’allais changer le monde, s’il existait réellement.»Auguste n’est pas de ceux qui ont un grand génie. Mais il a un plan : s’enfuir de l’orphelinat Sainte-Marie-des-Cieux. Sur son chemin, il rencontrera des alliés qui seront charmés par ses perceptions candides et décalées de la vie ainsi que par sa sagesse d’enfant. Cependant, les apparences sont trompeuses… Un roman qui enchante, qui étonne et qui, surtout, démontre magnifiquement que «l’imagination est plus importante que le savoir» (Albert Einstein).

Sévryna Lupien propose un premier roman surprenant, sur un ton fantaisiste et enchanteur : l’histoire d’un jeune enfant qui tente de s’évader de l’orphelinat où il habite. Lorsqu’il y réussit, les rencontres qu’il fera, alors, seront déterminantes. La sensibilité du personnage et son regard sur le monde qui l’entoure surprendront au détour des pages. Le lecteur se laissera emporter dans cette quête vécue par ce personnage attachant. L’univers ludique, poétique et surtout vivant de l’auteure plaira assurément aux lecteurs curieux. Un texte tout en simplicité sur l’amitié, mais aussi sur l’imagination qui peut nous transporter ailleurs, parfois bien loin… Une belle surprise!

 

 

 

7. Michael Delisle – La palais de la fatigue (Boréal)

Un garçon et son frère habitant la banlieue adoptent un ours à la patte coupée. Un jeune homme qui rêve de poésie fait son entrée dans les cercles littéraires guidé par son mentor. Un homme d’âge mûr va camper avec son frère et son neveu et raconte à ce dernier l’histoire de leurs ancêtres gallois. Un écrivain est bouleversé de voir un de ses amis, photographe de grand talent, tout simplement décider de mettre un terme à son oeuvre. Comment naissent les récits ? Comment se transmettent-ils au sein de la famille, de la fratrie ? Comment modèlent-ils nos vies, souvent à notre insu ? Pourquoi décide-t-on un jour de les écrire pour que des étrangers les lisent ? Pourquoi pourrait-on également un jour décider de se taire et de les garder pour soi ? «Voir un homme abandonner son oeuvre me fait de la peine. C’est pour ça que je persiste, même si le terme se dessine. Mon ami Jogues a achevé sa carrière pour ne pas se taper son agonie. Cette superbe m’est étrangère. Je travaille avec une ambition de plus en plus élémentaire. J’écris pour voir à quoi la vie ressemble, une fois écrite.»

Ces textes, présentés comme des nouvelles, se lisent comme un roman. On y retrouve la famille, une relation conflictuelle entre frères, une dépendance entre un enseignant et un élève, un artiste qui croit voir venir l’achèvement de son œuvre… Tout ceci est une façon bien primaire, je le conçois, de décrire un tel livre! Fidèle à son habitude, ce brillant écrivain ne nous propose rien de moins qu’un parcours aux confins de la séduction, du désir… et de la finalité de toute chose. Je suis encore ému de cette lecture et d’avoir retrouvé un Michael Delisle au sommet de sa forme après son livre précédent, Le feu de mon père (gagnant du Grand Prix du livre de Montréal). Ce nouvel opus est tout aussi puissant et réussi!

 

8. Audrée Wilhelmy – Le corps des bêtes (Leméac)

Osip se refuse à sa nièce. Il ne lui montrera pas comment « faire le sexe des humains », même s’il ne voit pas trop qui pourra le lui enseigner sur le rocher qu’ils habitent avec le reste du clan. Il n’a pas pitié de Mie. Elle appartient à cette plage qu’il observe depuis la plateforme du phare où il passe ses journées. Seuls l’intéressent les bateaux étrangers et la femme de l’aîné. Celle-ci n’a ni la pudeur de la Vieille, ni les manières des femmes qu’il a croisées jadis à Seiche. Son frère l’a engrossée dès son arrivée à Sitjaq, mais qui s’en soucie ? Sur ce bout de terre rocailleux, les bêtes sont à qui les prend.

 

Audrey offre un nouveau roman déroutant et complètement fascinant ! Une fable sensuelle sur le désir… l’amour. Elle propose encore une fois un roman à l’écriture puissante et prouve qu’elle est une de nos plus grandes écrivaines!

 

 

 

9. Jean-Simon Desrochers – L’année noire (T.1) : Les inquiétudes (Herbes Rouges)

Parti faire un tour de vélo dans son quartier de l’Est montréalais, Xavier, huit ans, n’est pas rentré souper. Même si la relation de ses parents bat de l’aile, l’hypothèse de la fugue est rapidement écartée. Pour Diane et Alexandre commence une année noire. Les mois passent et les pistes se multiplient. Alexandre a installé un «centre de recherche» dans son bureau, profitant de l’aide de voisins transformés en bénévoles pour l’occasion. Alors qu’il parcourt le Québec à la poursuite d’indices, Achille, son beau-frère, ex-enquêteur à la morale vacillante, suit la piste des réseaux de pédophiles sur Internet. Est-ce dans ces vidéos horripilantes qu’il retrouvera la trace de Xavier? D’un chapitre à l’autre, comme si la noirceur s’étendait jusqu’à eux, c’est la vie des habitants de tout un quartier qu’on suit. Les inquiétudes forment le premier tome du roman L’année noire, le plus ambitieux projet romanesque de Jean-Simon DesRochers depuis La canicule des pauvres. Toujours fasciné par la solitude de ses personnages et par les artifices qui la camouflent, l’auteur prouve ici, une fois de plus, qu’il ne craint pas de plonger dans la part obscure de l’être humain. Pendant six mois, Les inquiétudes suivent la vie d’une vingtaine de personnages habitant le même quadrilatère. Fidèle à sa narration précise qui se colle aux corps, à ses dialogues vifs et sincères, Jean-Simon DesRochers nous immerge dans une histoire où personne ne sera épargné.

 

Si vous n’avez jamais plongé dans l’univers de Jean-Simon Desrochers, laissez-vous surprendre par ce roman noir, très sombre mais pourtant addictif et surtout d’une richesse tant par les personnages que par l’intrigue et le style de l’auteur. Une grande oeuvre en deux partie. Plongez !

 

10. Kevin Lambert- Tu aimeras ce que tu as tué (Héliotrope)

Le grand-père du jeune Faldistoire se prend pour un fantôme, la mère de Sylvie pratique la sorcellerie et lit l’avenir dans les tarots tandis que, sous le vernis de la normalité, le père de Sébastien cache de sombres desseins. Faldistoire, Sylvie et Sébastien fréquentent la même école primaire, puis, au secondaire, le même collège privé. Où Almanach les rejoint pour devenir, un jour, l’amant de Faldistoire. Non loin de là, dans le cimetière, sous le regard inexpressif des crapauds, de nouveaux trous sont sans arrêt creusés. Car il ne fait pas bon vivre pour les enfants de Chicoutimi : viols, accidents tragiques, meurtres insensés. Heureusement, la plupart d’entre eux reviennent après le trépas. Ils s’apprêtent à prendre leur revanche. Un roman rageur et foisonnant, mené au pas de charge.

 

Complètement soufflé par la force de ce récit atypique, mystérieux et fantastique de ce jeune auteur. Chicoutimi comme vous ne l’avez jamais …lue !
Se jouant des codes du genres, Kevin Lambert revisite avec brio les légendes tout en faisant de beaux clins d’œil à certains de nos classiques littéraires! Brillant et remarquable premier roman! Un auteur à suivre…

 

11. Olivier Sylvestre – Noms fictifs (Hamac)

Après dix années passées dans l’antre de la bête, un intervenant nous ouvre la porte de son centre de répit pour toxicomanes, avec sa sonnette stridente et sa vitre pare-balles, sa lasagne, ses larmes et ses espoirs fous, malgré tout. Au contact de multiples vies marquées par la rue, la consommation, l’abandon, Olivier nous entraîne dans leur univers déconstruit. Chronique fabriquée, mémoires imaginaires, impossibles chevauchées dans les rues de Montréal, ces récits sont ceux d’un intervenant à tout jamais transformé par les moments surréalistes qu’il a partagés avec ces êtres plus grands que nature, pendant un petit vingt-quatre-quarante-huit heures. Et de toutes les fois où il a reconnu une part de lui-même en eux.

 

Olivier Sylvestre propose un livre remarquable! Une lecture belle et touchante, humaine et vivante. D’une belle sensibilité , l’auteur propose ces vignettes vivantes comme autant de visages de ceux que nous tentons trop souvent de ne pas apercevoir… Un livre à lire absolument et particulièrement en ce temps des fêtes, par un auteur que l’on va suivre !

 

 

12. Sophie Bouchard – Jeanne (À l’étage)

Père de famille bienveillant et travailleur apprécié de tous, Jean ne peut plus ignorer une pensée tenaillante : il est une femme.

Sa décision entraîne des réactions vives de la part de sa femme, sa mère, ses enfants, en plus de ses collègues de travail. Le prix à payer est beaucoup plus élevé que prévu. Mais, pour une fois, la vie de Jeanne passera avant celle des autres, malgré les peines, les doutes et les conflits. Une histoire touchante portée par une écriture fougueuse, Jeanne pose un regard d’une grande justesse sur le difficile processus de changement d’identité sexuelle.

 

Magnifiquement écrit. Ce roman dont l’écriture précise de la psychologie du personnage principal est d’une redoutable efficacité. C’est touchant. C’est beau. C’est vrai !
Bravo !

 

 

13. Maude Deschênes-Pradet- Hivernages (XYZ)

Hivernages est un roman troué ; un hiver qui ne s’est pas terminé, raconté par fragments et dans le désordre. Différents personnages tentent de survivre au froid, à la solitude, à la mort. Deux sœurs qui s’aiment trop, une fillette aux mains crochues, un garçon qui refuse de se couper les cheveux, un vieux qui a oublié son nom, des vieilles qui mangent des beignets dans une ville souterraine, une femme qui n’a jamais connu d’orgasme, tous survivent à la tempête dans un paysage d’aurores boréales. L’écriture de Maude Deschênes-Pradet, déjà remarquée avec son premier roman, La corbeille d’Alice, évoque à merveille l’hiver, le froid, la solitude, la résilience. Si l’histoire est racontée avec une certaine retenue, de la pudeur et beaucoup de délicatesse, il y a aussi, dans Hivernages et ses scènes saisissantes, une véritable puissance d’évocation poétique d’un univers fantastique, post-apocalyptique.

 

Une belle surprise de fin d’année ! Lecture idéale en cette période froide… Une dystopie sur un hiver qui ne se termine plus, sur le froid et la neige, mais surtout sur la chaleur humaine. Un roman sur les bêtes qui rodent… et celles qui prendront soin de nous!

 

 

14. Maxime Raymond Bock – Les Noyades secondaires (Cheval d’août)

« Mots à retardement dans les alvéoles prêtes à rompre, histoire sans adjectif d’une île qui s’enfonce : il s’insinue bien plus que de l’air dans les cinq lobes de nos pou­mons, où conspirent les dommages collatéraux, les oedèmes sublimes qui nous achèveront de l’intérieur, nous les semi-noyés. » Amis d’autrefois, amoureux incertains, familles amochées, artistes se mesurant à la puissance de l’art et athlètes déchus – trahis par leur corps défaillant – se côtoient dans une ville de Montréal chargée des traces fuyantes de son passé : Les noyades secondaires regroupe sept histoires pétries d’humour noir et de mélancolie, dans lesquelles l’étrangeté flirte parfois avec le fantastique, et où la férocité se conjugue à la vitalité de la langue.

 

D’une belle virtuosité, ce recueil de nouvelles nous plonge dans le Montréal d’hier, avec des personnages plus grands que nature mais qui baignent dans des eaux d’une grande poésie tant par la sensibilités des personnages que par la brillance de l’oeuvre!

 

 

 

15. Marie-Renée Lavoie (Autopsie d’une femme plate) (ZYX)

Quelques jours avant les festivités marquant leur vingt-cinquième anniversaire de mariage, Diane Delaunais, quarante-huit ans, est délaissée par son mari, parti vivre une histoire d’amour avec « quelqu’un d’autre (sexe non déterminé, mais prévisible) », assurément plus jeune. Une histoire banale ? Pas vraiment… puisqu’elle est racontée par Marie-Renée Lavoie avec le sens de l’observation et la grande vivacité d’esprit qu’on lui connaît, le tout agrémenté d’une bonne dose d’humour et de tendresse.

Diane se voit larguée par son mari, presque 25 ans après leur mariage. La quarantenaire, déboussolée voit son petit monde être chambardé… Prémisse plutôt simpliste pour un roman fort surprenant! Marie-Renée vise juste avec le ton apporté dans ce nouveau roman, autre virage dans la bibliographie de l’auteure.

Elle aborde avec tendresse et honnêteté le sujet de la séparation. Elle traite le sujet avec avec aplomb et humour. Un roman brillant, qui nous fait réfléchir sur la fragilité du couple, certes, mais aussi sur la liberté de chacun et la nécessitée de rester soi-même! L’auteure de “La petite et le vieux” nous propose ici un roman différent… mais pas tant que ça, au fond! De beaux petits clin d’œils à ses romans précédents, ici et là, ajoutent au plaisir! Ne boudez pas le vôtre. Lisez ce beau roman!

 

MENTION SPÉCIALE :

Un titre hors-Québec mais publié par un éditeur québécois.

Homo-Sapienne de Niviaq Korneliussen (La Peuplade)

Révélant une voix exceptionnelle, Homo sapienne suit la vie de cinq jeunes dans la ville de Nuuk, capitale du Groenland. Ils vivent des changements profonds et racontent ce qui, jusqu’à maintenant, a été laissé sous silence : Fia découvre qu’elle aime les femmes, Ivik comprend qu’elle est un homme, Arnaq et Inuk pardonnent et Sara choisit de vivre. Sur « l’île de la colère », où les tabous lentement éclatent, chacune et chacun se déleste du poids de ses peurs.

Niviaq Korneliussen manie une langue crue, sensible et indomptée. Elle parle du désir universel d’être soi, socialement, intimement, confiante que les cœurs et les corps sauront être vrais.

L’éditeur québécois propose un titre encore une fois remarquable. Moderne. Riche et profondément humain sur l’amour universel, l’estime de soi et inévitablement de l’autre …

 

 

 

Et vous ? Quelles sont vos lectures marquantes de 2017 ?

 

 

Comment un album de Madonna m’a marqué , y a plus de 25 ans !

Les 25 ans de l’album « Erotica » de Madonna ou comment cet album m’a marqué et pourquoi il demeure l’un de mes préférés de Madonna. Beaucoup de choses peuvent se passer en 25 ans. 25 ans, c’est le tiers d’une vie normale d’un être humain, aujourd’hui. Que peut-on accomplir en 25 ans ? Combien de chemin pouvant …

Le Cochaux Show : émission du 7 mai 2017 : Dolce Vita de Juan Joseph Ollu

Dolce Vita de Juan Joseph Ollu (Annika Parance Éditeur) On est à Paris. Maximilien termine ses études au lycée. C’est l’année du bac. Il est très séduisant, sûr de lui, et il a beaucoup de succès auprès des filles. Jusque-là, la seule chose qui l’intéresse, c’est d’avoir du plaisir, sous toutes ses formes, dans des …

Le Cochaux Show : émission 7 mai 2017 : « Moi aussi j’aime les hommes » de S.Boulerice et A.Labonté

  Moi aussi j’aime les hommes – Simon Boulerice & Alain Labonté (Stanké) Octobre 2015, Alain est assis dans son salon. À la télévision, des images défilent : un jeune homme, les yeux bandés et les mains liées, est amené au sommet de la plus haute tour d’une ville, puis poussé dans le vide. Parce …

Cartographies (T.1) Couronne Sud – Collectif

CRAQUE LITTÉRAIRE POUR LA REVUE « LES LIBRAIRES » – #99 : Février – mars 2017                 CARTOGRAPHIES 1 : COURONNE SUD Collectif (La Mèche) 192 p., 22,95 $ Les éditions La Mèche nous surprennent à nouveau avec un recueil de nouvelles, dont la thématique de ce premier volume nous transporte …

« Il y a longtemps que je t’aime… » de Denis-Martin Chabot

CRAQUE LITTÉRAIRE POUR LA REVUE « LES LIBRAIRES » – #99 : Février – mars 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

IL Y A LONGTEMPS QUE JE T’AIME, JE NE T’OUBLIERAI JAMAIS

Denis-Martin Chabot (La Semaine) 400 p., 29,95 $

Témoin privilégié de l’émancipation de la communauté gaie de Montréal et d’ailleurs, Denis-Martin Chabot relate ici avec pudeur et sensibilité les événements tragiques de l’arrivée du sida dans la vie de beaucoup de ses membres. Même si l’on reprend là où se terminait le roman précédent de l’auteur (Rue Sainte-Catherine Est), l’intrigue de celui-ci tient la route par elle-même grâce à la fresque multiculturelle et humaine qu’il propose. Évitant à nouveau les clichés du genre, Denis-Martin Chabot offre un roman juste, écrit avec un bel équilibre entre l’imagination et l’outil de mémoire. Ce livre aux limites de l’autofiction est tout aussi poignant que vrai. Un roman pour se souvenir… et ne jamais oublier !

 

En entrevue pour le blogue littéraire « Page par page »

Toujours inspiré par les lecteurs allumés et curieux, il me fait plaisir d’échanger avec eux ! J’ai eu le bonheur de rencontrer l’une des cofondatrice d’un nouveau blogue littéraire fort intéressant : « Page par page« .

Je vous invite à lire le récit de cette belle rencontre où j’ai parlé du métier de libraire,  fait quelques confidences, proposé des choix de lectures…

Profitez-en pour découvrir un blogue littéraire à mettre déjà dans vos favoris !

(C) Page par Page /  Françoise Conea

« Je me souviens de ma première journée chez Archambault. Je me suis alors vraiment demandé : Mais où étais-je tout ce temps-là ? Ça été une véritable révélation. Ce travail combine toutes mes passions pour la culture et le service à la clientèle. »

 Lire l’entrevue ici.