Pendant le Salon du livre de Montréal, en novembre dernier, j’ai été invité à répondre à quelques questions pour la revue spécialisée « Livres Hebdo » publiée en France mais aussi dans toute la francophonie.
Voici un extrait de l’article:
» À Verdun, une commune populaire en pleine « boboïsation » à l’ouest de Montréal, la Librairie de Verdun a fait une percée spectaculaire. Après avoir racheté et rebaptisé il y a dix ans le petit magasin Sons & lettres, Philippe Sarrazin en a fait une des librairies les plus en vue de l’agglomération montréalaise, avec un développement continu. « L’essor de la librairie procède de la dynamique de l’achat local, inspiré du mouvement « buy local » aux Etats-Unis, et sur un gros travail d’équipe », explique Billy Robinson, l’un des cadres de l’établissement. Au printemps 2016, la Librairie de Verdun a déménagé dans un ancien local industriel de près de 300 m2 qui fut un « magasin général » puis une église baptiste sur la rue Wellington, l’axe central de la commune. Elle intègre un café et est fortement présente sur les réseaux sociaux. Le rayon jeunesse occupe près de la moitié de la surface de vente. « Les ventes ont fortement progressé, de même que la participation à nos activités et la présence des clubs de lecteurs », se réjouit Billy Robinson, lui-même blogueur, chroniqueur à la radio montréalaise CKVL et dans l’émission « La librairie francophone« , diffusée en France sur France Inter, qui poursuit : « La clé, c’est de ne pas abandonner. Il faut se battre pour démontrer que les libraires sont là pour apporter du conseil et du service, que nous sommes des spécialistes. »
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